Le journal des bonnes nouvELLES#2

J’ai très envie d’utiliser le journal Soror pour présenter encore plus de femmes en action, plurielles, des femmes qui ne manquent ni de ressources ni de talent pour agir, s’engager et nous montrer la voie, leur voie. En voici 4 d’entre elles.

Léa de Cher Corps
J’ai vu un vrai coup de cœur en découvrant les vidéos Cher Corps que vous connaissez certainement déjà. Léa Bordier a seulement 26 ans mais elle est réalisatrice, à l’origine de deux concepts futés et délicats, authentiques et percutants. Le premier est donc une série de vidéos sur les femmes – toutes les femmes – et leurs rapports au corps. La volonté de Léa, décomplexer les femmes autant que les mettre en lumière. Le second, s’intéresse aux aînés, hommes et femmes de plus de 75 ans, qui témoignent, toujours face caméra. Pour ces deux séries, Léa s’occupe d’interviewer, cadrer et monter les vidéos. Le reste du temps, elle réalise des documentaires, propose des formations et fait même des photos ! Inspirante ? On cherchait le mot.
www.leabordier.fr

Margaux et Céline d’Entre nos lèvres
Il serait presque réducteur de présenter Entre nos lèvres comme un podcast sur la sexualité. A travers ces portraits intimes de femmes – essentiellement – Margaux et Céline, les deux fondatrices, abordent bien plus ; la confiance en soi, le corps, l’amour, l’enfance, la découverte du plaisir… Ces dialogues sans tabous sont surtout là pour livrer des témoignages authentiques, raconter de vraies histoires et faire l’éloge de nos différences. Il y a Laetitia qui évoque ses violences conjugales, Manon le couple sans désir ou encore Alix qui parle de la virginité à 29 ans. Les deux jeunes femmes expliquent qu’un enregistrement dure en moyenne entre 3 et 6 heures pour parvenir à des portraits authentiques d’une trentaine de minutes à 1h. A écouter sans tarder.
www.entrenoslevres.fr

Anaïs de Les récupérables
A l’origine de cette marque de mode singulière, il y a Anaïs. Sa grand-mère l’initie à la couture et lui fait découvrir la liberté de réaliser ses propres créations. Un état d’esprit qu’elle entretient au Brésil avant de revenir à Paris et de devenir accro au vintage et aux affaires de seconde main. La ressourcerie de La Petite Rockette, lui confie une boutique solidaire et dans le prolongement Anaïs fonde sa marque en 2015. Auprès de partenaires comme Emmaüs ou le Relais, Les Récupérables chine et récupère du linge de maison, des chutes ou des fins de rouleaux de tissus avant de les remettre en état et de créer des modèles en série limitée, présentés à travers deux collections par an. De la production à la distribution, Anaïs inscrit Les récupérables dans l’économie circulaire et réinvente la mode.
www.lesrecuperables.com

En photo Anaïs Dautais Warmel, (c) Lucie Sassiat

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